Ange Politien et l'Académie des Templiers à Florence 


Le néoplatonisme médicéen est un mouvement philosophique et artistique propre à la Toscane, qui regroupe philosophes et artistes florentins. Tous bénéficièrent, durant les Quattrocento et Cinquecento, de l'appui de la famille régnante des Médicis.

Les philosophes comme Marsile Ficin et Jean Pic de la Mirandole travaillent les concepts du beau et du sublime à partir des écrits grecs, et redécouvrent les ouvrages et la pensée de Platon, d'Aristote, de Plotin et plus généralement du legs gréco-romain, faisant évoluer les visions du monde issues de la chrétienté médiévale. Ils étudient également les écrits attribués à Hermès Trismégiste. Pic de la Mirandole connu pour son génie sera accusé de magisme 

Les artistes illustrent, par leurs représentations, les travaux de l'école philosophique de la Nouvelle Académie des Arts de Florence.


Le néoplatonisme médicéen est un mouvement philosophique et artistique propre à la Toscane, qui regroupe philosophes et artistes florentins. Tous bénéficièrent, durant les Quattrocento et Cinquecento, de l'appui de la famille régnante des Médicis.

Les philosophes comme Marsile Ficin et Jean Pic de la Mirandole travaillent les concepts du beau et du sublime à partir des écrits grecs, et redécouvrent les ouvrages et la pensée de Platon, d'Aristote, de Plotin et plus généralement du legs gréco-romain, faisant évoluer les visions du monde issues de la chrétienté médiévale. Ils étudient également les écrits attribués à Hermès Trismégiste. Pic de la Mirandole connu pour son génie sera accusé de magisme .


Les artistes illustrent, par leurs représentations, les travaux de l'école philosophique de la Nouvelle Académie des Arts de Florence.



Naissance de l'Académie platonicienne de Florence

Le néoplatonisme a eu un retentissement non seulement sur la formation de la théologie chrétienne et l'évolution de la pensée médiévale, mais aussi, à la Renaissance, sur la formulation de l'esthétique et la pratique de l'art.

En 1434, Cosme de Médicis, négociant à la tête de la plus puissante famille de Florence à la Renaissance, accède au pouvoir. Il inaugure le mécénat et imprime un renouveau à l'art. Vers la fin de sa vie, il prend sous sa protection le jeune Marsile Ficin et lui demande de traduire et commenter les œuvres complètes de Platon et de Plotin, qui exerceront un impact considérable sur l'art de la Renaissance.

En 1462, selon le spécialiste Pierre Magnard, Cosme de Médicis fait venir Marsile Ficin à Careggi, et en 1463, il lui donne une maison pour qu'il y installe son Académie[1]. Marsile Ficin commence à traduire Platon avec l'aide d'une assemblée de savants, à laquelle il donne le nom d'Académie, en hommage à celle que Platon avait fondée en 387 av. J.-C. Il commente Le Banquet de Platon (De amore, 1469), écrit une Théologie platonicienne en opposition aux aristotéliciens (1482), traduit en latin Platon (1484) et Plotin (1486), ainsi qu'Hermès Trismégiste. Il traduit également en latin Porphyre, Jamblique et Pseudo-Denys l'Aréopagite p.

Cette Académie rassemble de nombreux érudits de tous genres et regroupe Marsile Ficin, Jean Pic de la Mirandole (mai 1486), Ange Politien, Laurent le Magnifique (Laurent de Médicis). Pour Pierre Magnard, l'Académie platonicienne est « un lieu conquis sur la banalité de l'espace profane pour y assurer la sacralité de la vie de l'esprit »[1]. L'objectif de Ficin est de refonder le christianisme sur le platonisme. Selon Hélène Renard, « Pour achever ce nouage du platonisme et du christianisme, Ficin va constituer une communauté fermée, avec des membres qui vivent en chrétiens mais avec le style de vie platonicien »[1].

L'Académie disparaît en 1521. Mais son aura culturelle se poursuit au-delà de cette période. Le renouveau du platonisme qu'elle a engendré eut une influence sur la philosophe Tullia d'Aragon, autrice du dialogue De l'Infinité d'amour.

Le néoplatonisme et l'art

Cette Adoration de la Vierge médicéenne regroupe tout le gotha de la cour des Médicis, réunie en dévotion pour marquer son ralliement rituel autant que l'affirmation de l'importance de cette cour de Florence sur les arts et les terres alentour. « Dieu est avec nous ! » disent par cette peinture les commanditaires de Botticelli : au centre Cosme, Pierre et Jean de Médicis. Pic de la Mirandole fait partie des spectateurs de la dévotion. Quant au peintre, son regard est ailleurs, il nous fait face tout à droite.

D'après Erwin Panofsky et André Chastel, la conception de l'art serait issue de l'influence néoplatonicienne et les artistes reproduiraient ces thèses. Une conception hiérarchique de l'Univers où le sensible symbolise l'intelligible, particulièrement disposée à insuffler un esprit créateur aux peintres.

Marsile Ficin, contre Thomas d'Aquin qui les séparait[2], reprend l'idée platonicienne[3] selon laquelle le Beau est identique à l'Idée suprême, au-delà de l'essence, Idée qui est aussi le Bien dans d'autres dialogues[4]. Il fond dans la pensée platonicienne le dogme chrétien : la beauté des choses provient de la splendeur divine. De plus Ficin reconnaît une valeur d'enseignement non seulement aux écrits chrétiens, mais aussi aux mythes grecs rapportés par Pythagore ou Platon.

Selon Panofsky, cette philosophie qui abolit toute limite entre le sacré et le profane a tout particulièrement séduit les poètes et les artistes. Il décrit ainsi les références néoplatoniciennes présentes dans le Printemps et la Naissance de l'amour de Botticelli[5].

Il y a également une parenté entre la pensée de Marsile Ficin et l'art de Fra Angelico. Comme le dit Pierre Magnard :

« [Marsile Ficin] est apparu comme le philosophe de la lumière, tout comme un certain peintre, Angelico, le sera lui aussi. Une sorte de parenté de pensée rapproche ces deux penseurs, unis par le sens de la lumière. Pour Ficin, la manifestation la plus sensible de la vérité la plus haute, c’est le rayonnement du soleil[1]. »

Les artistes médicéens

Cette section contient une ou plusieurs listes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques. Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. Par défaut de sourçage d'ensemble, ce sont chacun des items qui devront être sourcés.  (avril 2017).

  • peintres

Le néoplatonisme médicéen est un mouvement philosophique et artistique propre à la Toscane, qui regroupe philosophes et artistes florentins. Tous bénéficièrent, durant les Quattrocento et Cinquecento, de l'appui de la famille régnante des Médicis.

Les philosophes comme Marsile Ficin et Jean Pic de la Mirandole travaillent les concepts du beau et du sublime à partir des écrits grecs, et redécouvrent les ouvrages et la pensée de Platon, d'Aristote, de Plotin et plus généralement du legs gréco-romain, faisant évoluer les visions du monde issues de la chrétienté médiévale. Ils étudient également les écrits attribués à Hermès Trismégiste. Pic de la Mirandole connu pour son génie sera accusé de magisme 


Les artistes illustrent, par leurs représentations, les travaux de l'école philosophique de la Nouvelle Académie des Arts de Florence.



Naissance de l'Académie platonicienne de Florence

Le néoplatonisme a eu un retentissement non seulement sur la formation de la théologie chrétienne et l'évolution de la pensée médiévale, mais aussi, à la Renaissance, sur la formulation de l'esthétique et la pratique de l'art.

En 1434, Cosme de Médicis, négociant à la tête de la plus puissante famille de Florence à la Renaissance, accède au pouvoir. Il inaugure le mécénat et imprime un renouveau à l'art. Vers la fin de sa vie, il prend sous sa protection le jeune Marsile Ficin et lui demande de traduire et commenter les œuvres complètes de Platon et de Plotin, qui exerceront un impact considérable sur l'art de la Renaissance.

En 1462, selon le spécialiste Pierre Magnard, Cosme de Médicis fait venir Marsile Ficin à Careggi, et en 1463, il lui donne une maison pour qu'il y installe son Académie[1]. Marsile Ficin commence à traduire Platon avec l'aide d'une assemblée de savants, à laquelle il donne le nom d'Académie, en hommage à celle que Platon avait fondée en 387 av. J.-C. Il commente Le Banquet de Platon (De amore, 1469), écrit une Théologie platonicienne en opposition aux aristotéliciens (1482), traduit en latin Platon (1484) et Plotin (1486), ainsi qu'Hermès Trismégiste. Il traduit également en latin Porphyre, Jamblique et Pseudo-Denys l'Aréopagite p.

Cette Académie rassemble de nombreux érudits de tous genres et regroupe Marsile Ficin, Jean Pic de la Mirandole (mai 1486), Ange Politien, Laurent le Magnifique (Laurent de Médicis). Pour Pierre Magnard, l'Académie platonicienne est « un lieu conquis sur la banalité de l'espace profane pour y assurer la sacralité de la vie de l'esprit »[1]. L'objectif de Ficin est de refonder le christianisme sur le platonisme. Selon Hélène Renard, « Pour achever ce nouage du platonisme et du christianisme, Ficin va constituer une communauté fermée, avec des membres qui vivent en chrétiens mais avec le style de vie platonicien »[1].

L'Académie disparaît en 1521. Mais son aura culturelle se poursuit au-delà de cette période. Le renouveau du platonisme qu'elle a engendré eut une influence sur la philosophe Tullia d'Aragon, autrice du dialogue De l'Infinité d'amour.

Le néoplatonisme et l'art

Cette Adoration de la Vierge médicéenne regroupe tout le gotha de la cour des Médicis, réunie en dévotion pour marquer son ralliement rituel autant que l'affirmation de l'importance de cette cour de Florence sur les arts et les terres alentour. « Dieu est avec nous ! » disent par cette peinture les commanditaires de Botticelli : au centre Cosme, Pierre et Jean de Médicis. Pic de la Mirandole fait partie des spectateurs de la dévotion. Quant au peintre, son regard est ailleurs, il nous fait face tout à droite.

D'après Erwin Panofsky et André Chastel, la conception de l'art serait issue de l'influence néoplatonicienne et les artistes reproduiraient ces thèses. Une conception hiérarchique de l'Univers où le sensible symbolise l'intelligible, particulièrement disposée à insuffler un esprit créateur aux peintres.

Marsile Ficin, contre Thomas d'Aquin qui les séparait[2], reprend l'idée platonicienne[3] selon laquelle le Beau est identique à l'Idée suprême, au-delà de l'essence, Idée qui est aussi le Bien dans d'autres dialogues[4]. Il fond dans la pensée platonicienne le dogme chrétien : la beauté des choses provient de la splendeur divine. De plus Ficin reconnaît une valeur d'enseignement non seulement aux écrits chrétiens, mais aussi aux mythes grecs rapportés par Pythagore ou Platon.

Selon Panofsky, cette philosophie qui abolit toute limite entre le sacré et le profane a tout particulièrement séduit les poètes et les artistes. Il décrit ainsi les références néoplatoniciennes présentes dans le Printemps et la Naissance de l'amour de Botticelli[5].

Il y a également une parenté entre la pensée de Marsile Ficin et l'art de Fra Angelico. Comme le dit Pierre Magnard :

« [Marsile Ficin] est apparu comme le philosophe de la lumière, tout comme un certain peintre, Angelico, le sera lui aussi. Une sorte de parenté de pensée rapproche ces deux penseurs, unis par le sens de la lumière. Pour Ficin, la manifestation la plus sensible de la vérité la plus haute, c’est le rayonnement du soleil[1]. »

Les artistes médicéens

Cette section contient une ou plusieurs listes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques. Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. Par défaut de sourçage d'ensemble, ce sont chacun des items qui devront être sourcés.  (avril 2017).

  • peintres

  • sculpteurs

maîtres d'ateliers, et leurs disciples

apprentis: Le Pérugin ; Léonard de Vinci
  • artistes pluridisciplinaires s

SOUVENIR PERSONNEL 

D'UNE VIE AVEC VINCI

Dans le cadre de la Maisnie du Graal ,il me souvient de Feu Marie l'Egyptienne qui fit de nombreux films sur l'Egypte et les présenta à Atlantis et travailla en collaboration avec la voyante Judith Henry pour ses ouvrages . Nous étions très amis et déçue par le martinisme,  elle cherchait une voie , c'est ainsi que je l'ai fait entrer à la Massenie templière  d'Asnières. Elle me révéla que j'avais fait été à l'âge de 16 ans membre d'une société de cinq membres ou adeptes d'une corporation secrète de Lion de l'art de Vinci. Cette société fut disloquée par le saint siège et j'en avais conservé une trace affective manquée d'incomplétude qui marqua ma vie . Je pense que c'est ce qui m'a fait entrevoir avec clarté le secret sur l'oeuvre cabalistique de sa peinture et des mysteres sur Vinci , notamment sur Mona Lisa qui ne furent jamais écrits et qui me sont apparus dans une vive compréhension à Reims dans l'oeuf alchimique de la cathédrale sur le plan angélique extra solaire .


LE CLOS LUCE 


Léonard de Vinci était un florentin, né en 1452, que ses multiples talents avaient été remarqué par Ludovic Sforza (Ludovic le More), à Milan. Il savait tout faire : peindre, sculpter, couler une statue de bronze, diriger la construction d'une coupole de cathédrale, organiser des fêtes et des tournois, dresser un plan de ville, mener des travaux d'hydraulique. Il adhère à plusieurs sociétés magiques , cabaliste il utilise la grille des echelles de couleur situes en kether avec les 4 as, il est certainement comme Dante proche de l'ogdoade platonicienne dans laquelle Michel Ange aussi fait autorité. L'accademia Roma société relieuse catholique parallèle avec un ésotérisme chretien diffuse sa science comme la société de l'ogdoade , cet ésotérisme romain déplaisait aux Templiers qui y voyaient une machination ourdie en silence contre l'ésotérisme tout en feignant de ne pas y adhérer. Sous le pape Paul V , la bibliothèque Vaticane s'enrichit de nombreux livres magiques , alchimiques et cabalistiques comme de sorcellerie. 


TRANSMISSION DE LA CABALE THEURGIQUE SOUS DANTE 

 
C'est la famille Calvacanti qui eut un rôle important dans le développement des Fidèles d'Amour. Cette famille conféra un lustre impérissable à la tradition des mystères d'Occident en faisant connaître les Fidèles d'Amour aux plus grands esprits et en les y initiant. Deux s'en distinguent parmi les plus éminents : Dante Alighieri que le poète Guido Cavalcanti amena à cette société au treizième siècle , Guido qu'il situa dans son paradis dans la sphere de jupiter et Marsile Ficin, le grand philosophe et mystique de la renaissance, initié au quinzième siècle par Giovanni Cavalcanti, ainsi que ses écrits l'attestent.
En ce même siècle à Florence, le Cercle Careggi la société ogdoadique templiere ) fut constituée par certains membres de l'Académie Platonicienne sous la bannière inspirée de Marsile Ficin, néoplatoniste et initié des Fidèles d'Amour. Les travaux du cercle Careggi, aux tous premiers temps de la Renaissance, eurent des effets qui aujourd'hui encore se répercutent dans l'ensemble du monde occidental. Des universitaires, des poètes, des philosophes venaient des pays lointains y chercher l'initiation ou pour le moins l'inspiration. Reuchlin le Kabbaliste et Erasme l'humaniste furent parmi ceux qui subirent la profonde influence de ce Cercle. Fondé par Cosme de Médicis, le père spirituel de Ficin, il fut porté à son plus grand éclat par Laurent le Magnifique qui hérita de Cosme le nom initiatique de Pan. Ficin luimême, adepte majeur du Cercle Careggi prit le nom de Saturnus. Julien, frère de Laurent fut Hippolytus. Pic de la Mirandole, brillant jeune Kabbaliste était Apollo. Angelo Paliziano, le politicien était Hercules. Michel-Ange, peintre sculpteur et poète d'une grandiose imagination fut également initié parmi cette haute assemblée, le dernier avant la mort de Laurent et le meurtre de plusieurs membres du cercle intérieur qui marquèrent le premier assaut d'une persécution sauvage menée par des religieux fanatiques et la dispersion de la société.

 L' Académie néoplatonicienne de Florence 

(en italien Accademia neoplatonica) a été fondée en 1459 par Cosme de Médicis (Cosme l'Ancien, 1389-1464), dirigée par Marsile Ficin (1433-1499). Cette Académie regroupait Marsile Ficin, Guido Cavalcanti (vers 12501300), Jean Pic de la Mirandole (mai 1486), le Dr Fortuna, Ange Politien (1454-1494), Laurent le Magnifique (Laurent de Médicis, 1449-1492). En 1462, installé par Cosme de Médicis à Careggi, Marsile Ficin commença de traduire Platon avec l'aide d'une assemblée de savants, à laquelle il donna le nom d'Académie, en hommage à celle que Platon avait fondée en 387 av. J.-C. Il commenta Le Banquet de Platon (De amore, 1469), écrit une Théologie platonicienne (1482), traduisit en latin Platon (1484) et Plotin (1486). L'Académie disparut en 1521.


FICIN MARSILE créée le cercle Careggi avec Laurent le Magnifique, Marsile Ficin (en latin Marsilius Ficinus, en italien Marsilio Ficino), né à Figline Valdarno en Toscane le 19 octobre 1433 et mort à Careggi près de Florence le 1 er octobre 1499, est un poète et philosophe italien. C'est l'un des philosophes humanistes les plus influents de la Première Renaissance italienne. Il dirigea l'Académie platonicienne de Florence, fondée par Cosme de Médicis en 1459, et il eut pour disciples et collègues de travail Jean Pic de la Mirandole, Ange Politien et Jérôme Benivieni.
Il a traduit et commenté l'œuvre de Platon et de Plotin, il connaissait l'œuvre d'Aristote, il s'intéressa aussi à l'occultisme, et fut ainsi le représentant majeur du néoplatonisme médicéen. Sa philosophie, composition intime de métaphysique, de religion et d'esthétique, fit autorité de son temps. Très tôt mis à l'étude de Galien, d'Hippocrate, d'Aristote, d'Averroès et d'Avicenne, c'est tout jeune encore, comme il le raconte lui-même dans les préfaces au De vita triplici et à l'édition de Plotin, que Ficin avait trouvé un second père « selon Platon » en Cosme de Médicis, banquier, lettré et fondateur de dynastie qui allait régner sur Florence.

Cosme de Médicis, après avoir écouté en 1438 les leçons du philosophe byzantin platonicien Gémiste Pléthon, conçut l'idée de faire renaître « une sorte d'Académie » ; il offrit à Marsile Ficin un manuscrit des œuvres de Platon et lui demanda de le traduire en latin. Puis Cosme fit interrompre la traduction de Platon et recommanda à Ficin de commencer par celle d'Hermès Trismégiste. On dispose donc :  de la traduction classique de Platon du grec en latin (édition de 1482)  d'une traduction du manuscrit comportant quatorze des quinze traités du Corpus Hermeticum (nom que l'on donne maintenant à l'ensemble des dialogues philosophiques attribués à Hermès Trismégiste, autrement dit Mercure Trois Fois grand)  des écrits de nombreux néoplatoniciens, comme par exemple Porphyre de Tyr, Jamblique, Plotin.


En 1489, il fut accusé de sorcellerie par le pape Innocent VIII et échappa de peu aux rigueurs de l'Inquisition. Le néoplatonisme médicéen est un mouvement philosophique et artistique local à la Toscane, qui regroupe penseurs d'une part, et artistes florentins d'autre part. Tous bénéficièrent, durant les Quattrocento et Cinquecento, de l'appui de la famille régnante des Médicis.  Les uns travaillaient les concepts du beau et du sublime à partir des écrits grecs, et redécouvraient les ouvrages et la pensée de Platon, d'Aristote, de Plotin et plus généralement du legs gréco-romain, faisant évoluer les visions du monde issues de la chrétienté médiévale.  Les autres illustraient, par des représentations artistiques, les travaux de l'école philosophique de la Nouvelle Académie des Arts de Florence.dont les listes suivantes . Liste des penseurs médicéens 1. Cosme de Médicis 2. Marsile Ficin ( saturnus ) 3. Jean Pic de la Mirandole ( Apollon )
Liste des artistes médicéens  peintres 1. Andrea del Castagno 2. Andrea Mantegna ( adoration des mages et ascension , tarot ) 3. Antonio Pollaiuolo 4. Sandro Botticelli disciple de filipino lipi 5. Fra Angelico ( couvent san Marco ) 6. Paolo Uccello ( st georges et le dragon ) 7. Raphael- fin de l'académie 


La Villa Careggi


La Tradition Hermétique et Ogdoadique réapparue à la fin du 14ème siècle sous l'impulsion de l'initié grec Gémiste Pléthon. Ce dernier était un néo-platonicien et Grand Maître de cette remarquable lignée. Fin théologien, il prit part au Concile de Florence (Italie) convoqué dans le but de tenter de réunir les Églises chrétiennes orientales et occidentales. En fait, à la demande de Cosme de Médicis (qui était le chef politique de Florence à cette époque), il organisa la renaissance de la tradition platonicienne et hermétiste. En bref, on peut dire qu'il organisa la renaissance de l'héritage initiatique occidental. Il transmit les Mystères sacrés et initiations à un cercle d'initiés dirigé par Marsile Ficin, qui fut le fondateur de la « Nouvelle Académie » dont le siège était dans la villa Careggi, près de Florence. Mais la transmission de cette Aurea Catena (chaîne d'or) n'était pas suffisante. Il était aussi nécessaire de divulguer certains éléments, des
transmettre visiblement différentes clés. Le Tarot fut un outil extraordinaire qui constitua l'expression extérieure de la doctrine hermétiste Pléthon réintroduisit ainsi la philosophie platonicienne dans un monde où, depuis le Moyen Âge, dominait celle d'Aristote. C'est à Florence qu'il fit la connaissance de Léonardo Bruni, l'un des premiers traducteurs de Platon, ainsi que de Cosme de Médicis, qui venait souvent l'écouter. Fasciné par la comparaison entre Aristote et Platon, de même que par ce que Pléthon enseignait sur les mages, Cosme de Médicis décida de fonder l'Académie platonicienne de Florence où les étudiants italiens de Pléthon continuèrent à enseigner après le départ de celui-ci. L'humaniste florentin Marsile Ficin qui devait devenir le premier directeur de l'Académie platonicienne, alla jusqu'à parler de lui comme d'un « second Platon » alors que le cardinal Bessarion se demandait si l'âme de Platon ne s'était pas incarnée en lui. L'influence de Pléthon aura ainsi été plus grande en Occident où s'amorçait la Renaissance que dans l'empire byzantin lui-même  sculpteurs 1. Benvenuto Cellini rejeté par la duchesse d'Etampes mais adopté par François 1er il retourne à Florence et réalise ( le persée place de florence )
Donatello continue à sculpter jusqu'à ses derniers jours. Il est, certainement, le plus grand des sculpteurs toscans qui précèdent Michel Ange, et s'il est loin d'égaler la vigueur et la puissance de conception de ce dernier, il lui est de beaucoup supérieur au point de vue de la délicatesse du travail, de la vérité des détails, de l'expression du caractère et de l'habileté d'exécution, soit dans le maniement du bronze, soit dans celui du marbre.

Maîtres d'ateliers, et leurs disciples


Atelier de Luca della Robbia (1429, sculptures et céramiques) atelier de Andrea del Verrocchio ( Tobie et l'ange ) apprentis: Le Pérugin, qui a été l'un des maîtres de Raphaël. Et Léonard de Vinci;

artistes pluridisciplinaires 

Michel-Ange  hors catégorie 

Léonard de Vinci : compte tenu de l'universalité de son œuvre et de ses démêlés avec les Médicis qui l'emmèneront à la Cour de François I er, ne saurait s'inclure uniquement dans ce mouvement artistique.


BOTTICELLI 

l'Adoration de la Vierge médicéenne regroupe tout le gotha de la cour des Médicis, réunie en dévotion pour marquer son ralliement rituel autant que l'affirmation de l'importance de cette cour de Florence sur les arts et les terres alentour. « Dieu est avec nous ! » disent par cette peinture les commanditaires de Botticelli : au centre Cosme, Pierre et Jean de Médicis. Pic de la Mirandole fait partie des spectateurs de la dévotion. Quant au peintre, son regard est ailleurs, il nous fait face tout à droite.
Devenu l'ami des philosophes néoplatoniciens, en accueillant pleinement leurs idées, il réussit à rendre visible cette beauté qu'ils théorisent, en y rajoutant son interprétation personnelle du caractère mélancolique et contemplatif, qui le distingue des autres artistes de son temps . Botticelli fréquente le cercle de la famille Médicis, notamment les humanistes comme Ange Politien ou Pic de la Mirandole, ce qui lui offre protection et garantie de nombreuses commandes, comme L'Adoration des mages (celle de 1475). Il eut comme élève Filippino Lippi, le fils de son maître, Fra Filippo Lippi. Marsile Ficin, contre Thomas d'Aquin qui les séparait[1], reprend l'idée platonicienne[2] selon laquelle le Beau est identique à l'Idée suprême, au-delà de l'essence, Idée qui est aussi le Bien dans d'autres dialogues[3]. Il fond dans la pensée platonicienne le dogme chrétien : la beauté des choses provient de la splendeur divine. De plus Ficin reconnaît une valeur d'enseignement non seulement aux écrits chrétiens, mais aussi aux mythes grecs rapportés par Pythagore ou Platon. Selon Panofsky[4], cette philosophie qui abolit toute limite entre le sacré et le profane a tout particulièrement séduit les poètes et les artistes. Il décrit ainsi les références néoplatoniciennes présentes dans le

ANGE POLITIEN 

Originaire de Montepulciano (d'où il tire son nom de lettres : il Poliziano, que nous francisons en Politien), Angelo Ambrogini est bien l'une des figures les plus représentatives et en même temps les plus originales du Quattrocento italien, et plus spécifiquement florentin. Ange Politien (1454-1494), en compagnie de Marsile Ficin et Pic de La Mirandolesont représentés dans un détail de la Procession du Saint-Sacrement (1486), de Cosimo Rosselli. Sant' Ambrogio, Florence. 

En une génération plus tournée vers la spéculation philosophique que vers le lyrisme, il unit des dons de poète à une vaste érudition, plus païenne que chrétienne, dit-on. On lui a maintes fois reproché de négliger l'Écriture sainte au profit des auteurs latins et grecs, de préférer aux Psaumes de David les Odes de Pindare. Non sans quelque apparence de raison : élève du néo-platonicien Marsile Ficin, il enseigne lui-même le grec à Florence et on lui doit un grand nombre de travaux savants. Protégé et ami de Laurent le Magnifique ainsi que de toute la famille des Médicis, il reflète dans son œuvre en vers l'épicurisme distingué et raffiné qui règne à la cour. Il introduit dans une poésie souple, harmonieuse, délicate, voilée de mélancolie devant la brièveté des joies et la conscience de la fuite du temps, et dont a disparu le symbolisme cher à Pétrarque, les fables, les mythes, les sentiments de l'Antiquité. Il compose pour le frère cadet de Laurent, Julien de Médicis, un morceau resté fameux, qui figure en bonne place dans toutes les anthologies


Ange Politien amant de Boticelli est né en 1454. En raison de la mort prématurée de son père, il partit à Florence, chez un cousin. Il reçut sa formation au sein de l'atmosphère humaniste florentine. Grâce à ses liens avec les membres de l'académie des Careggi, il entre, en 1473, au service de Laurent le Magnifique qui lui confie plusieurs charges.
Jean Pic de la Mirandole (Giovanni Pico della Mirandola), né à Concordia sulla Secchia le 24 février 1463 et mort le 17 novembre 1494, est un philosophe et théologien humaniste italien, troisième fils d'une vieille famille comtale. À la recherche de la prisca theologia (ou théologie première exposée par les Anciens), il étudia et synthétisa les principales doctrines philosophiques et religieuses connues à son époque, notamment le platonisme, l'aristotélisme, la scolastique et la kabbale chrétienne.
Jeune héritier d'une fortune considérable, il eut le loisir d'étudier et de voyager à sa guise, et consacra sa vie au savoir. Néoplatonicien et adepte de la philosophie naturelle, il fut élève de Ficin, avant de revenir au péripatétisme. Lorsqu'il écrit l'Oratio de hominis dignitate, qui aurait dû introduire ses Neuf cents thèses philosophiques, théologiques et cabalistiques, Pic de la Mirandole a vingt-quatre ans. Pic fut probablement l'amant de Politien[2], En 1486, de retour à Florence, il fait la connaissance de Laurent de Médicis et de Marsile Ficin, le jour même où ce dernier termine sa traduction en latin des œuvres de Platon, sous le patronage enthousiaste de Laurent. Tous deux sont subjugués par le charme de Pic. 

LES MYSTERES CHALDEENS 

Laurent, jusqu'au jour de sa mort, soutiendra et protégera Pic durant les périodes très difficiles que ce dernier connaîtra. En fait, sans Laurent, il est peu probable que l'œuvre de Pic lui eût survécu. C'est là, comme il l'écrit à Ficin, qu'il découvre « certains livres qui, par une divine providence, me sont tombés entre les mains. Ce sont des livres chaldaïques ... d'Esdras, de Zoroastre et de Melchior, des oracles des mages où se trouve une interprétation, brève et aride, de la philosophie chaldéenne, mais pleine de mystère.

On retrouve ces mystères plus élaborés mais différemment dans l'oeuvre de Steiner , les deux enfants Jésus l'un adombré par Boudha , l'autre par Zoroastre , la venue de trois mages Chaldéens venus honorer le retour de Zoroastre sur terre dans l'enfant Jésus , aussi voir les concepts de Julien l'apostat le siècle d'or d'Auguste à Trajan autant que de Wolfram Von Eschembach et son Feirefitz rapportant les mystères astrologiquesChaldéens . il y a lieu de voir donc que ce mystère supplée à l'oeuvre et aux dits  de Steiner.On peut aussi consulter l'ouvrage du comptre rendu des fouilles d'Ur de sir Léonard Wooley qui travailla avec Lawrence d'Arabie ( comme agents secrets ) "UR en Chaldée" , et l'ouvrage de Bennet "les maîtres de sagesse" tres complet qui va des démiurges à Tamerlan .

A sa naissance des boules de feu seraient apparues. C'est à Pérouse que Pic s'initie à la mystique juive de la Kabbale, qui le fascine, tout comme les derniers auteurs classiques de l'Hermétisme, tel Hermès Trismégiste. À cette époque, on pensait que la kabbale et l'hermétisme étaient aussi anciens que l'Ancien Testament, de sorte que Pic leur accorde presque autant de valeur qu'aux Écritures. Il est le premier penseur extérieur au judaïsme à avoir introduit la kabbale dans les études philosophiques, notamment dans son Heptaple, consacré à l'interprétation kabbalistique des sept jours de la Création. 

RENAISSANCE EN FRANCE 

Premier livre de Rabelais, Grasset d'Orcet nous livre l'information la plus aboutie sur la Société Angélique : « L'ancienne cité impériale [Lyon] était, vers le milieu du XVIe siècle [...] un centre local de vie intellectuelle qui rivalisait avec la capitale. Le grand imprimeur allemand Gryphe venait de s'y établir. [...] Autour de lui s'était groupée une pléiade de savants et de littérateurs qui s'intitulait la Société angélique Gryphe signifie brouillard en grec.

 
LEONARDO DE VINCI


VINCI son entourage en France 


 Eleve Francesco Melzi
 Serviteur Battista de villanis
 Vieille servante Maturina
 François 1er qui le nomme mon Père


REALISATIONS


Blois et Chambord.
construction d'un château à Romorantin, château dans lequel il y aurait eu un "téléphone intérieur" et des portes à fermeture automatique.
Comme avec Ludovic Sforza, Léonard de Vinci fut l'organisateur des fêtes de la Cour de France.Il fabrique des bâtiments démontables pour les fêtes du Roi.
En septembre 1517, pour une fête donnée à Argentan, il fit construire un automate en forme de lion qui, lorsqu'on le frappait à la poitrine, libérait une pluie de fleurs de lys.  

En juin 1518, il organisa, dans la cour du Clos-Lucé, une fête dont le prince Galeazzo Visconti a laissé une fastueuse description. C'était une fête de nuit: 400 candélabres à double branche illuminaient la scène; la décoration évoquait la voûte céleste: sur un fond d'étoffe bleu-ciel se détachaient le soleil, la lune, les planètes, les signes du zodiaque...  Après avoir dicté son testament le samedi de Pâques, il mourut le 2 mai 1519 dans sa chambre du Clos-Lucé. Le corps de Vinci fut inhumé dans la collégiale Saint-Florentin du château d'Amboise. 

 

SON DISCIPLE MELZI


Melzi emporte avec lui les manuscrits de Léonard de Vinci, qu'il conserve dans la villa familiale, à Vaprio d'Adda. Il s'efforce alors de tirer de ces manuscrits le Traité de la peinture (Trattato della pittura) que Léonard avait projeté toute sa vie d'écrire. Pour cela il les dote de sigles alphabétiques, note d'un petit cercle chacun des passages qui lui semblent susceptibles d'y figurer, puis écrit « rien sur la peinture » sur les pages qu'il juge sans rapport avec son projet, et engage deux scribes pour les recopier. Ce travail, « très avancé, mais inachevé   entre à la Bibliothèque des ducs d'Urbino, puis au Vatican, lorsque celui-ci acquiert le duché en 1626 (sous la référence Codex Urbinas latinus 1270). En 1523, Alberto Bendadeo écrit au duc d'Este, que Melzi possède « tels de ses carnets qui traitent d'anatomie et maintes autres belles choses. » En 1566, Vasari rencontre Melzi : « Un bon nombre de ces feuillets d'anatomie humaine se trouvent chez messire Francesco Melzi, gentilhomme milanais qui, du temps de Léonard était un bel adolescent, très cher au maître, et aujourd'hui un noble et beau vieillard » 
Melzi  meurt en 1570, laissant un fils, Orazio, né de son mariage avec Angiola Landriani (qui dispersera les manuscrits de Léonard). AMOUR SEUL ME FAIT SOUVENIR - VINCI ET DANTE
« L'amour seul me fait me souvenir, disait Léonard de Vinci, lui seul me motive. » Or on ne lui connaît aucun amour. Aucun ? Dans ses cahiers, il y a bien une phrase inachevée ; elle n'est pas de sa main, c'en est, disent les connaisseurs, d'autant plus notable : « Magnifique Cécile, ma très aimante diva, ayant lu ta très douce... » (Ma[gnifi]ca Cecilia amantissima mia diva lecta la tua suavis[sima]... ; Cod. Atl. 297 v. a.).  

Cécile Gallerani


Vers 1490, il avait peint le portrait de Cécile Gallerani, une jeune Italienne amante du maître de Florence, Ludovic le More - Sforza . Cette jeune fille, autant belle qu'intelligente, était cultivée (elle maîtrisait le latin) et très aimable. Il ne fait nul doute que sa grâce avait conquis le peintre. Mais c'était un homme de vérité ; il sentait bien que les paroles échangées avec elle au cours des séances de peinture n'empêchaient pas que le cœur de la belle fût pour le More. Et c'est ce qu'il peignit : Léonard et Cécile sont interrompus dans leur tête-à-tête artistique par l'arrivée d'un tiers, Ludovic, qui ouvre une porte d'où vient la lumière éclairant la scène et vers qui Cécile tourne la tête en souriant ; c'est ainsi qu'est figurée la secrète douleur de Léonard que le More lui fût préféré. Après l'avoir peinte, il la perdit de vue.

DANTE 


Dante mentionne souvent Guido Cavalcanti comme « le premier de ses amis ». Tous deux font partie de la confrérie initiatique des Fidèles d'Amour, laquelle est mentionnée par Dante dans la Vita Nova (qui est d'ailleurs particulièrement adressée à Guido), et on retrouve dans leurs œuvres le même symbolisme amoureux. Ainsi la Dame (donna) y représente la sagesse, à laquelle le fidèle accède par l'amour divin. Du point de vue stylistique, les fidèles d'Amour parlent de « dolce stil novo » (doux style nouveau), désignation dans laquelle il ne faut pas voir uniquement une définition « littéraire » mais également une signification symbolique.

il faut préciser ici que la société à laquelle appartinrent Dante et Cavalcanti, de filiation templière, était parfaitement orthodoxe du point de vue catholique, contrairement aux cathares. La condamnation du catharisme par saint Bernard de Clairvaux, qui est pris pour guide par Dante au Paradis, est particulièrement significative à cet égard.

Dante n'est en effet qu'une contraction de Durante, qui était son véritable nom. Dante intègrera la corporation des Apothicaires, des Médecins et des Libraires en 1295, lors du rétablissement des droits des nobles à participer aux affaires publiques sous réserve qu'ils renoncent à leurs droits et rejoignent une guilde. Naissance DANTE : Florence - 1265 / Décès : Ravenne, 1321 Le Trecento ou la "Pré-Renaissance" Dante Alighieri est né en 1265. Il perdra successivement sa mère, en 1278, puis son père, agent de change et préteur d'argent, en 1282. Il sera élevé par ses frères et soeurs.

Florence Templière

Une guilde accueillante pour les artistes Au XIIIesiècle, l'importance des marchands dans la vie publique de Florence était devenue prépondérante. Le Marché d'Orsan Michele y est bien pour quelque chose en devenant une église face à une maison de Dante actuelle tout en etant la Maison des Corporations , il semble qu'elle abrite une corporation de médecine non étrangère à Cosme pour ses pilules d'immortalité et donc cette corporation dont DANTE FAIT PARTIE EST UNE CORPORATION D'ALCHIMISTES . Dès 1250, le gouvernement était passé des mains des nobles à celles de la bourgeoisie marchande et de l'artisanat. Les marchands étaient regroupés en associations (Arti) plus ou moins puissantes. Cette organisation a eu des répercussions sur le sort des apothicaires (speziali). Le grand SIX En effet, pour jouir de la considération sociale, dans un tel contexte, les médecins n'eurent d'autre ressource que de s'associer aux apothicaires au sein d'un même arte, pour constituer la sixième des guildes majeures. L' « Arte dei Medici e Speziali » devint ainsi la guilde la plus prestigieuse de Florence et attira de nombreuses personnalités étrangères au monde de la santé.

C'est ainsi qu'en 1295, Dante Alighieri (1265-1321) dut s'inscrire à une guilde pour récupérer l'usage des droits civiques, qui avaient auparavant été supprimés aux nobles. C'est la corporation des médecins et des apothicaires qu'il choisit, car elle englobait alors les libraires et pouvait donc accessoirement accueillir un poète. L' « Arte dei Medici e Speziali » comptait également parmi ses membres de nombreux peintres. Rien de vraiment étonnant à cela, puisque le mélange des pigments picturaux n'était pas sans rappeler les manipulations de la pharmacie galénique. Le spécialiste de la perspective, 

Paolo Ucello (1397-1475) faisait ainsi partie de l'Arte lorsqu'il peignit la fameuse bataille de San Romano. Non contente d'accueillir des artistes en son sein, la très riche confrérie des médecins et des apothicaires pratiquait également le mécénat, puisqu'elle faisait travailler l'illustre Sandro Boticelli, auquel elle commanda le fameux retable de l'Église Saint Barnabé. Lorenzetti en est membre - 

1293-1348 Ses premiers statuts, datant de 1313, comprenaient les dispositions du règlement intérieur et les règles de nominations des 6 consuls, du camerlingue, du notaire, des 12 conseillers... La taxe d'inscription pour chaque nouveau inscrit était fixée à 6 florins d'or, ( six flors , florins , florence , six fleurs d'alchimie jusqu'à la pilule d'immortalité ) Même la puissante famille des Médicis, en raison de son nom, n'était pas dépourvue de rapport avec la corporation. Ses armoiries comportaient cinq pièces héraldiques de gueules, de forme ronde (palle), qui ont été considérées soit comme des florins, en relation avec leur profession de banquiers, soit comme des pilules, en référence à un ancêtre apothicaire.les pilules d'immortalité  Les peintres y sont associés à partir du Trecento, pour la préparation de leurs peintures (pigments, médium) que leur fournissent les Speziali, pour autant de secrets de fabrication.  Les merciers y sont également associés car ils assemblent les éléments des fournitures provenant de l'Arte de la Soie (Arte della Seta o di Por Santa Maria) pour confectionner toutes sortes d'objets d'habillement : chapeaux, bourses, gants, épées, couteaux, sonnettes, chaussures, miroirs, peignes, dés, cordages, clous, flèches, verres, boutons, or et argent battu.  Les boutiques des papetiers dans lesquelles étaient vendus les livres, cahiers, registres en papier vélin. Jusqu'à l'invention de l'imprimerie à la fin du Quattrocento, les papetiers effectuèrent également le travail de copistes, en recopiant à la main les livres ensuite mis dans commerce.
Un autre point important est celui qui concerne les rapports des « Fidèles d'Amour » et les alchimistes : un symbole particulièrement significatif à cet égard se trouve dans les Documenti d'Amore de Francesco da Barberino.contemporain de Dante grand poete qui parle Amour comme Dante . Il s'agit d'une figure dans laquelle douze personnages disposés symétriquement, et qui forment six couples représentant autant de degrés initiatiques,( séphiroths ) aboutissent à un personnage unique placé au centre ; ce dernier, qui porte dans ses mains la rose symbolique, à deux têtes, l'une masculine et l'autre féminine, et est manifestement identique au Rebis hermétique. La seule différence notable avec les figures qui se rencontrent dans les traités alchimiques est que, dans celles-ci, c'est le côté droit qui est masculin et le côté gauche féminin,une idée qui revient constamment chez Vinci dans ses hermaphrodites .

Dante faisait partie d'au moins deux ordres initiatiques : les Fideli d'Amore et les Fede Santa. Parrainé dans l'initiation par Guido Cavalcanti, vers 1285. Quant aux Fede Santa, cet ordre de portée initiatique et plus secret encore que les Fideli d'Amore, Dante est sûrement devenu l'un des grands Maîtres de l'ordre, qui vraisemblablement ne peut se concevoir que comme un Tiers Ordre des Templiers qui naîtra suite à leur dissolution de 1307 à 1314. Ce serait une résurgence du Temple qui sera plus tard vraisemblablement transformée en rosicrucianisme de sa Dame .


«Je dis et affirme que la dame que j'aimais, après le premier amour, fut la très belle et très honnête fille de l'Univers, à laquelle Pythagore imposa le nom de Philosophie ».

LE NOVENAIRE 

Quant au sens Esotérique, que dire de plus du Chiffre 9 qui est étroitement lié à cette Béatrice, en fait, Béatrice est le 9 : Dante a 9 ans quand il voit pour la première fois Béatrice, Béatrice elle-même est alors dans sa 9ème année. C'est 9 ans après que Dante rencontre Béatrice dans une rue, et qu'elle le salue pour la première fois. C'est exactement à la première heure des 9 dernières heures de la nuit que Dante rêve d'elle, lorsque plus tard Béatrice lui refuse son salut, c'est exactement à la 9ème heure du jour, c'est le 9ème jour, du 9ème mois de la neuvième décade que Béatrice meurt et dans la quatre-vingt unième année du siècle.C'est la decade de Pythagoras. Mais aussi les 9 sephiroths belima.


RECAPITULATION TERNAIRE DE L'ŒUVRE ALCHIMIQUE DU TEMPLIER DANTE 

1 L'enfer ,  contient 24 épreuves philosophiques ou insolubles humains vis-à-vis de la sophia 

2. Et dans RIMES livre VI eme B.ATRIX pour la dame PIERRE l'alchimie de Dante nous est révélé. 3. Pour Purgatoire 33 cineroths
4. Paradis 33 cineroths en 1O séphiroths . 


Or DANTE fréquente je  l'ai dit et je le répète à Orsan Michele la sté des alchimistes Florentins.Et la somme du nom de Beatrix est égale au nombre 6 ou au sénaire de la pierre de la Dame de Rimes Vita nova BEATRIX - cabalistiquement B A T R I X - 6 lettres
2 + 1 + 400 + 200 + 10 -= 9 encore une fois le novenaire triomphe
A=1 - B X= 2 - C = 3 - D = 4 - E = 5 - F = 6 - G = 7 - H = 8 - I = 9 J = 10 - K = 11 - L = 12 - M = 13 - N = 14 - O = 15 - P = 16 - Q = 17 - R = 18 S = 19 - T = 20 - U = 21 - V = 22 - W = 23 - X = 24 - Y = 25 - Z = 26

Au musée de Vienne se trouvent deux médailles dont l'une représente Dante et l'autre le peintre Pierre de Pise ; toutes deux portent au revers les lettres F.S.K.I.P.F.T., qu'Aroux interprète ainsi : Frater Sacrae Kadosch, Imperialis Principatus, Frater Templarius. Pour les trois premières lettres, cette interprétation est manifestement incorrecte et ne donne pas un sens intelligible ; nous pensons qu'il faut lire Fidei Sanctoe Kadosch. L'association de la Fede Santa, dont Dante semble avoir été l'un des chefs, était un Tiers-Ordre de la filiation templière, ce qui justifie l'appellation Frater Templarius ; et ses dignitaires portaient le titre de Kadosch, mot hébreu qui signifie « saint » ou « consacré », et qui s'est conservé jusqu'à nos jours dans les hauts grades de la Maçonnerie. On voit déjà par là que ce n'est pas sans raison que Dante prend comme guide, pour la fin de son voyage céleste[1], saint Bernard, qui établit la règle de l'Ordre du Temple ; et il semble avoir voulu indiquer ainsi que c'était seulement par le moyen de celui-ci qu'il s'est rendu possible, dans les conditions propres à son époque, l'accès au suprême degré de la hiérarchie spirituelle. Quant à l'Imperialis Principatus, on ne doit peut-être pas, pour l'expliquer, se borner à considérer le rôle politique de Dante, qui montre que les organisations auxquelles , il appartenait étaient alors favorables au pouvoir impérial qui semble proche de Virgile et du siècle d'or romain .


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